Nguyên nhân của tình trạng gái thiếu trai thừa này là việc lạm dụng phương thức phá thai có chọn lọc giới tính của thai nhi, cụ thể là trong trường hợp thai nhi sẽ là con gái. Cho dù bị cấm từ năm 2003, nhưng tệ nạn này vẫn không giảm bớt do tâm lý trọng nam khinh nữ vẫn ngự trị trong xã hội theo phụ hệ.
Trước tình trạng đó, Le Monde ghi nhận là chính phủ Việt Nam đã quyết định đi « ngược dòng của nhiều quốc gia châu Á khác », và khuyến khích các cặp vợ chồng sinh con gái. Để đảo ngược xu hướng gái thiếu trai thừa này, Việt Nam dự trù một kế hoạch 96 triệu euro bao gồm các khoản phụ cấp đặc biệt, cung cấp bảo hiểm y tế hoặc tạo điều kiện thuận lợi cho việc học tập.
Đối với Việt Nam, theo Le Monde, nếu không có giải pháp nhanh chóng, thì vào năm 2030, đất nước này sẽ phải đối mặt với tình trạng thiếu hụt từ 3 đến 4 triệu phụ nữ.
Đối lại người ngoại quốc có thể chỉ với 5000 euros đến Việt
Nam chọn mua một cô trinh nữ việt nam mang về làm vợ và
nếu không bằng lòng có thể đổi một cô khác.
Les « branches esseulées » : trafic de femmes vietnamiennes en Chine
Une récente étude chinoise montre que d'ici 2020, 35 millions d'hommes ne pourront pas trouver l'âme sœur dans l’Empire du Milieu.En Chinois, on appelle ces hommes les « Guanggun » (branches esseulées). Ils vivent pour la plupart dans des villages isolés de Chine, que les femmes ont désertés pour chercher un mari riche à la ville. Des trafics illégaux se sont organisés pour que ces célibataires se marient. Des milliers de femmes arrivent chaque année des régions rurales du Vietnam, du Laos, de la Birmanie, d’Indonésie.
Vendues comme des esclaves, « importées » en Chine, ces nouvelles épouses réalisent vite la différence entre l’homme fortuné dont les trafiquants leur ont parlé et le destin qui les attend : une vie de labeur et de reproductrice dans la Chine rurale. Certaines choisissent de s'enfuir, d’autres se résignent...
Après plusieurs mois d’enquête, Patricia Wong et Gaël Caron, de l’agence Capa, ont pu suivre Xiao Lu, un cultivateur de thé de 30 ans, dans son périple au Vietnam pour acheter une femme, à 3500 km du village de Ting Xia où il habite.
L’enquête commence dans un quartier en périphérie de Hô-Chi-Minh-Ville où les trafiquants, chinois et vietnamiens, regroupent les hommes - les « branches esseulées » - dans des hôtels, leur confisquent leur passeport, et leur présentent des jeunes femmes. Les célibataires chinois dépensent environ 5000 euros pour « acquérir » une épouse, de préférence vierge. Celle-ci est « échangeable » en cas de problème, promettent les trafiquants.
Dans sa chambre d’hôtel, Xiao Lu rencontre Thu Yen, une jeune fille de paysans pétrifiée de timidité. Ils ne peuvent pas communiquer : il ne parle pas vietnamien, elle ne parle pas chinois. Quelques jours plus tard, une cérémonie de mariage, sans valeur légale, va avoir lieu dans le petit village où habite Thu Yen, sur les bords du Mékong. Et Mme Wang, chef des trafiquants, remettra à la jeune fille un visa pour la Chine. Quelques jours plus tard, Thu Yen découvrira son nouveau village, perdu dans une vallée, au cœur d’un pays dont elle ne parle pas la langue…
Enquête exclusive sur un trafic qui n’a jamais été filmé et qui concerne, depuis cinq ans, plusieurs centaines de femmes vietnamiennes. Récit d’une odyssée, celle d’un cultivateur de thé, au cours de laquelle le mot
« amour » ne sera jamais prononcé.
Un reportage de Patricia Wong et Gaël Caron
http://www.france2.fr/
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Phản Hồi